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VILOU
Inscrit le: 28 Mar 2011 Messages: 5
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Posté le: Lun Mar 28, 2011 3:59 pm Sujet du message: ECOLES PRIMAIRES PRIVEES |
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Bonjour,
Je dois choisir une école privée pour mon fils qui rentre en CE1, quelqu'un aurait il des infos et des commentaires sur ces écoles: Lamartine, La Mangouste, Jean Rostand, ou Le Petit College.
Merci pour tous vos témoinages et vos avis sur leurs methodes d'education
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charly.webmarketer Membre super actif

Inscrit le: 08 Jan 2011 Messages: 156 Localisation: Concordia
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Posté le: Mar Mar 29, 2011 6:58 am Sujet du message: privée ? |
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Pourquoi souhaitez vous choisir une école privée ?
Il n'y a plus de place dans l'école publique la plus proche de chez vous ?
ou c'est parce que vous pensez que le privé est mieux que le public ?
Dans tous les cas (privé ou public) il faut toujours bien suivre son enfant si on veut le meilleur pour lui.
Vous pouvez m'écrire et je vous mettrai en contact avec des educateurs qui vous renseigneront (c'est gratuit !!!).
charly.webmarketer@gmail.com
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rezman
Inscrit le: 01 Sep 2010 Messages: 4
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Posté le: Mar Mar 29, 2011 7:32 am Sujet du message: |
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comme le dit charly,
De toute facon prive ou public il faut etre derriere ses enfants!!!
Perso mes enfants sont a J Rostand, petite structure, les educateurs tentent au max de leur faire des activés:musique, theatre, canoe,optimiste, et sport.
Apres ce n est pas pour denigrer le public, mais entre les greves, jours feries et autres et trouver une classe de niveau de votre enfant ....no comment.....
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VILOU
Inscrit le: 28 Mar 2011 Messages: 5
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Posté le: Mar Mar 29, 2011 8:36 am Sujet du message: |
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Merci pour ces infos.
Lamartine serait plus prés de chez moi mais j'ai entendu dire qu'ils etaient moins attentifs aux besoins specifiques de chaque enfant, que le rythme était plutot soutenu, style bourrage de crane a tout prix, j'ai un peu peur que mon enfant décroche assez vite car il n'a pas encore la rapidité et l'assurance pour faire face a ces methodes d'éducation.
Qui aurait d'autres précisions?
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rebecca azuelos
Inscrit le: 29 Mar 2011 Messages: 9
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Posté le: Mar Mar 29, 2011 4:01 pm Sujet du message: |
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Je suis enseignante au Petit Collège et la technique que nous utilisons dans les classes de primaire est de type Freinet : c’est-à-dire une école où chaque enfant peut s'exprimer, se responsabiliser, coopérer, expérimenter et s'ouvrir sur le monde. L’évaluation est formative et non pas sommative comme dans les autres écoles (pas de stress donc pour la notation). Pas non plus de surenchères pédagogiques, du style anglais et espagnol dès le CP. Pour avoir un détail plus précis, je vous encourage à contacter le Proviseur, (0590873744) pour un rendez-vous, sans engagement aucun, à vos convenances réciproques. Cordialement.
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VILOU
Inscrit le: 28 Mar 2011 Messages: 5
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Posté le: Mar Mar 29, 2011 4:13 pm Sujet du message: |
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Merci de vos précisions sur le petit college, je vais approfondir la methode Freinet.
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zlechien
Inscrit le: 27 Déc 2008 Messages: 6
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Posté le: Ven Avr 01, 2011 9:23 pm Sujet du message: |
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bonjour rebecca, j'en profite pour vous demander si avec ce type de methode le retour à l'enseignement "traditionnel" ne serait-il pas trop difficile ?
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rebecca azuelos
Inscrit le: 29 Mar 2011 Messages: 9
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Posté le: Sam Avr 02, 2011 8:19 am Sujet du message: |
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C’est une bonne question, posée fréquemment. Avant d'y répondre cependant, deux interrogations préalables.
D’abord une question sémantique. Qu’est-ce que l’enseignement traditionnel ? Pour moi, c’est une somme de leçons et d’exercices uniformément imposée avec une froide autorité à tous les enfants, quelle que soient leurs différences. Des manuels à ingurgiter et à dégurgiter comme autant de balises d’un chemin tout tracé vers le baccalauréat, sorte d’ornière labourée par nos aînés qui, si elle prive du paysage tant ses bords sont hauts, mène sûrement quelque part, là où sont allés tous les autres et où, à n’en pas douter, on est attendu. Bref, une école élitiste à la finale (car tous n'arrivent pas au bout), qui se tracasse plus de rendement, de points, de quantité de matière et de fréquence des devoirs, et qui ne convient qu’à la moitié des enfants.... Le prétexte de la réussite serait sans doute un bon argument de défense : mais pour ceux qui ont eu entre les mains des lettres de motivation des jeunes bacheliers à la recherche d’un premier travail, on reste confondu devant la déficience de l’orthographe et la pauvreté de la syntaxe. La dernière Une du St Martin’s week titrait sur les bons résultats du lycée professionnel : bravo, même si l’on ne doit pas être dupe sur les paramètres de l’évaluation. Mais on pourrait ajouter aussi ces chiffres effroyables : sur 750 enfants qui rentrent annuellement dans les classes préparatoires des écoles de St-Martin, seuls 250 passeront le bac douze ans après. C’est-à-dire que l’enseignement traditionnel arrive à perdre deux tiers des enfants, que l’on aura gardé au chaud vaille que vaille jusqu’à 16 ans avant de leur notifier la sortie du système scolaire !
D’où la deuxième question. Que voulez-vous pour vos enfants ? Qu'ils soient compétitifs ? De bons petits suiveurs ? Qu'ils aient un bon niveau de vie... ? Pourquoi pas. C’est un choix, politique et disons-le, idéologique.
Moi ce que je veux pour eux, c'est que mes enfants aiment le monde où ils vivent et le respectent, qu'ils aient des amis, qu'ils soient épanouis dans leur travail comme dans leur vie de famille, qu'ils aient l'esprit critique... Pour y arriver, il faut une éthique du sérieux et du travail. On vient à l’école pour apprendre, mais dans la pédagogie Freinet chacun apprend à son rythme et selon sa propre voie. L’autonomie de l’élève y est clairement affirmée et le rôle du maître est principalement centré sur la mise en place de dispositifs et de situations propices aux apprentissages et à l’émergence des questionnements de l’élève. La participation à la vie citoyenne de l’école y est posée comme une condition des apprentissages, et soumise à un volontarisme démocratique : les règles sont élaborées collectivement, les maîtres eux-mêmes s’y soumettent ; les pratiques d’entraide et de solidarité se substituent à toute forme de compétition.
Alors, pour répondre finalement à votre question, le retour à l’enseignement traditionnel ne pose pas de problème majeur. Le niveau scolaire est identique, seule varie l’attitude de l’enfant. Les témoignages des responsables des Collèges font toujours le constat que les élèves des classes Freinet sont beaucoup plus épanouis que les autres, le bonjour leur vient naturellement quand on les croise. Il y a une fraîcheur, une spontanéité. Une observation à mettre en miroir à celle des professeurs du secondaire qui se plaignent de l'inappétence, de l'inactivité des élèves venant de l'enseignement traditionnel…
PS : si vous êtes intéressé, nous vous invitons cordialement à visiter le Petit Collège.
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zlechien
Inscrit le: 27 Déc 2008 Messages: 6
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Posté le: Sam Avr 02, 2011 4:49 pm Sujet du message: |
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merci de votre réponse,
j'ai trouvé un article interessant sur la methode avec également sa critique:
http://idem6080.lautre.net/spip.php?article344
peut être qu'un de ces jours je tenterai la methode pour mes enfants, il faut malheureusement également penser à l'éloignement géographique et l'amplitude horaire. Un ami a un de ses enfants au petit collège il est également devenu "militant".
pour l'heure nous sommes à Lamartine et (à peu près) satisfaits.
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rebecca azuelos
Inscrit le: 29 Mar 2011 Messages: 9
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Posté le: Sam Avr 02, 2011 5:56 pm Sujet du message: |
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Merci à mon tour pour ce lien intéressant…, qui me conforte dans notre choix pédagogique. Cette étude souligne en effet que la souplesse accordée aux enfants par la technique Freinet produit des effets positifs sur l’apprentissage des savoirs. J’en veux pour preuve le changement radical des élèves qui venaient de l’école que vous citez : stressés par une notation incessante et perdu devant l’immensité déraisonnable des devoirs à rendre, ces enfants (car ce sont avant tout des enfants, ne l’oublions pas), sont aujourd’hui souriants, détendus, et qui abordent leurs travaux de manière jubilatoire. Nous avons su leur rendre le plaisir d’apprendre : nous avons pris la mesure de leurs qualités et de leurs insuffisances momentanées car nous prenons notre temps avec eux, ce qui n’est pas perdre du temps, loin de là.
Quant aux deux principales critiques (les nécessités d’un espace et d’un encadrement), elles sont réelles mais le Petit Collège (permettez-moi de défendre mon lieu de travail) contourne ces écueils : l’établissement est une vraie école (construite comme telle et non une habitation ou des bureaux transformés) et si les enfants ont la possibilité de se mouvoir assez librement lors des ateliers individualisés, l’encadrement existe bel et bien : chaque enfant peut se déplacer mais seulement s’il détient un permis vert (application parfaite du règlement institué et enrichi par les enfants eux-mêmes), attribué ou enlevé collégialement lors des conseils de coopérative (qui ont lieu le vendredi, de 12h à 13 heures). Les enfants sont ainsi responsabilisés, et se soumettent volontairement à une discipline, comprise et collégialement discutée. Ils comprennent d’eux-mêmes la nécessité d’une Loi, faite de droits et de devoirs. Le chahut n’existe dès lors plus, et chacun peut donc idéalement s’adonner aux tâches (imposées et choisies) dans le cadre de son plan de travail hebdomadaire.
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zlechien
Inscrit le: 27 Déc 2008 Messages: 6
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Posté le: Sam Avr 02, 2011 7:08 pm Sujet du message: |
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très interessant en effet, quels sont vos horaires ?
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rebecca azuelos
Inscrit le: 29 Mar 2011 Messages: 9
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Posté le: Dim Avr 03, 2011 7:13 am Sujet du message: |
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Du lundi au vendredi, de 8h à 13h. Les enfants ont la possibilité de rester l’après-midi (inclus dans les frais de scolarité), de 14h à 15h30 (sauf le mercredi) pour mener leurs travaux individuels ou collectifs. Il existe ensuite un système de garderie jusqu’à 18 heures. Vous pouvez aller sur le site internet de l’école (www.lepetitcollege.net), ou mieux, nous rencontrer. J’aurai plaisir à faire votre connaissance.
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VILOU
Inscrit le: 28 Mar 2011 Messages: 5
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Posté le: Dim Avr 03, 2011 8:39 am Sujet du message: |
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La méthode semble interessante, laissant l'enfant gérer son organisation de travail hebdomadaire. Pouvez vous préciser comment vous controlez que la progression se fait de maniere satisfaisante: y a t'il un suivi quotidien pour aiguiller l'enfant s'il en a besoin ( manque d'organisation) ou attendez vous de voir s'il a rempli son contrat de travail à la fin de la période ?
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rebecca azuelos
Inscrit le: 29 Mar 2011 Messages: 9
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Posté le: Dim Avr 03, 2011 1:52 pm Sujet du message: |
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Attention à ne pas confondre : l’enfant ne gère pas seul la totalité du travail hebdomadaire. Parallèlement à un emploi du temps collectif, en effet, figé par le maître et non négociable (les leçons proprement dites), existe un plan de travail individuel (une partie de l'emploi du temps scolaire est consacrée à son élaboration et à son bilan) dans lequel chaque élève organise ses apprentissages à son rythme, les prévoit (outil prévisionnel), les suit et en fait le point (outil de bilan). Selon les besoins et la nature du travail individuel, et toujours avec le concours du maître, il comporte plusieurs rubriques : présentations au «quoi de neuf», textes rédigés, recherches, exposés, fiches d'entrainement, ateliers fréquentés, métiers à assumer, enquête à mener, expérience à faire...... Les activités sont très variées (parce qu’il y a un espace et une somme d’outils très importante mise à la disposition des enfants), et sont de deux sortes : les activités profondes qui sont plus particulièrement éducatives et visent au développement et à l'épanouissement des sens scientifique, artistique, mathématique, social, et les activités techniques qui mènent à la maîtrise des mécanismes comme lire, écrire, compter, mesurer...
C’est donc un contrat de travail personnalisé pour une durée donnée (généralement 7 jours) : l'enfant apprend ainsi à organiser son travail, à se structurer dans le temps (sa capacité de travail en un temps donné), à tendre vers l'autonomie (avec des règles bien évidemment de discipline : « tout travail commencé doit être fini et signé par le maitre avant d'en commencer un autre », « tout travail terminé doit être classé », c'est-à-dire collé dans le cahier, exposé, posté ou rangé). Un bilan est dressé en fin de période (il en est tenu compte pour établir le plan suivant), mais un ajustement se fait quotidiennement en fonction de l'avancement des travaux. L’évaluation se fait en dialogue avec le maître au cours duquel les enfants font alors leur bilan personnel, le traduisant par une appréciation d'ensemble qu'ils notent au bas de leur plan de travail (« j'ai beaucoup ou peu travaillé, j'ai bien compris ou non, je dois apprendre ou recommencer... »). Un plan non terminé n'entraîne aucune sanction mais est l’occasion pour le maître de faire mesurer par l’enfant l'écart entre le principe de désir et celui de réalité.
En conclusion, on peut dire que le plan de travail donne des possibilités d'initiatives librement décidées et des contraintes acceptées, éducatives et formatives.
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VILOU
Inscrit le: 28 Mar 2011 Messages: 5
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Posté le: Dim Avr 03, 2011 7:37 pm Sujet du message: |
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Merci beaucoup pour toutes ces précisions, vous prenez beaucoup de temps et d'intêret à repondre à toutes nos interrogations.
Si les mêmes attentions et rigueurs sont appliquées à l"enseignement, la methode peut fonctionner car il me semble que la principale limite pourrait etre la réelle mise en application de tous ces principes.
Cette approche semble correspondre au cadre dans lequel notre enfant pourrait s'épanouir avec la notion d'autorité du maitre bien sur.
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